Lot d'images #1

Ce lot d’images réalisées sous Inkscape est sur le thème de l’origami. Passionnée par la culture japonaise, j’ai choisi cet art ancestral pour illustrer la sobriété: en quelques traits (ou plis) le résultat peut être simple mais non moins esthétique.

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L’image est un format SVG. Vous visualisez une page blanche car les images sont autour de celle-ci.

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  • Ouvrez le sous Inkscape,
  • Déplacez l’image souhaitée au centre du carré,
  • Puis Fichier > exporter une image PNG
  • Zone à exporter : cliquer sur « Page »
  • Spécifier les dimensions
  • Cliquer sur « Exporter ».

Le libre: définition facile

La métaphore du gâteau

Imaginez que vous savourez un délicieux gâteau, vous le dégustez tout en vous disant que vous aimeriez avoir la recette. Sauf que le créateur du gâteau n’accepte pas de vous la communiquer. Le libre, c’est avoir accès à la recette, avoir le droit de la modifier et de la redistribuer gratuitement ou non. Les licences libres s’appliquaient en premier lieu au monde du logiciel avant de s’étendre à d’autres domaines (artistiques ou non). Exemple : Wikipédia pour le savoir, Unsplash pour les photos, Framabook pour les livres…

Les libertés fondamentales du Libre.

Une licence libre confère, à tous et en tout lieu, 4 libertés dites fondamentales à ses utilisateurs :

    1. Utilisation de l’œuvre ;
    2. Étude de l’œuvre pour en comprendre le fonctionnement ou l’adapter à ses besoins ;
    3. Modification (amélioration, extension, transformation) ou incorporation de l’œuvre en une œuvre dérivée ;
    4. Redistribution de l’œuvre, c’est-à-dire sa diffusion à d’autres usagers, y compris commerciale.

 

Le Libre c’est ouvrir totalement son oeuvre, en toute transparence et de lui garantir une pérennité grâce à des formats ouverts (lus et compris par n’importe quel système). C’est aussi une grande communauté où n’importe qui est le bienvenu pour participer, ce qui fait sa force.

Inkscape: niv. 0

Présentation du logiciel

Inkscape est un logiciel libre de dessin vectoriel. Une image vectorielle est composée d’objets géométriques individuels, de segments de droite, de courbes etc. Elle se diférencie de l’image matricielle qui est uniquement composée de pixels. Une image vectorielle peut être réduite ou agrandie sans perte de qualité. Le dessin vectoriel est utilisé pour la création de logo ou de visuels qui doivent être imprimé sur des supports de tailles différentes. Elle est également très utilisé en cartographie et en typographie.

Télécharger Inkscape

Exercice niv. 1 :

Dans ce premier exercice, nous aborderons les bases d’Inkscape en réalisant une image vectorielle en partant d’une image matricielle. Nous utiliserons seulement 2 outils de la barre d’outils à gauche. Pour commencer, faites un clic droit puis « Enregistrer l’image sous » sur l’image de droite. C’est cette image que nous allons reproduire.

Les outils utilisés dans cet exercice :
  • Tracer des courbes de bézier
  • Editer les noeuds
  • Flèche de sélection

Ouvrir inkscape

Importer l’image PNG du kit :

Fichier > importer… > exerciceorigami1.png

Commencer par l’oiseau origami qui ne contient pas de courbe. Avec l’outil « tracer des courbes de bézier », aller d’angle en angle.Vous êtes en train de créer des noeuds. Clic gauche pour ajouter un noeud et clic droit pour fermer le polygone. Vous devez penser à réaliser des figures géométriques. Je ne vous conseille pas de faire des « allers-retours » sur un trait déjà tracé. Une fois terminé, sélectionnez le tout grâce à la flèche de sélection et grouper les noeuds (Ctrl+G ou Objet > Grouper) afin de n’avoir qu’un seule image

Même principe avec la pousse. Commencez par placer vos noeuds puis avec l’outil « Editer les noeuds » déplacez les droites en courbes. Modelez votre image :). Groupez vos noeuds et voilà !

Lot d’images #1

Ce lot d’images réalisées sous Inkscape est sur le thème de l’origami. Passionnée par la culture japonaise, j’ai choisi cet art ancestral pour illustrer la sobriété: en quelques traits (ou plis) le résultat peut être simple mais non moins esthétique.

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L’image est un format SVG. Vous visualisez une page blanche car les images sont autour de celle-ci.

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Lot d’images #2

Ce lot d’images sous Inkscape est réalisé par Alice Thellier de la Supérette, agence de communication responsable à Clermont-Ferrand. Il s’agit d’images réalisées dans le cadre de l’agence puis mises à disposition librement

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L’impact environnemental du numérique [Focus]

Aujourd’hui, Tout peut être dématérialisé. On imagine la donnée s’évaporer dans les méandres d’internet, nichée dans le « cloud ». Qu’en est il vraiment ?

Le numérique et ses idées reçues

« Si Internet était un pays, il serait le 6ème consommateur mondial d’énergie » estime Greenpeace. Le numérique n’est pas si dématérialisé qu’on le croit . La donnée est hébergée sur des serveurs bien réels et interprétée par de nombreux matériels informatiques (ordinateur, smartphone, tablette..).

L’impact sur l’environnement du matériel informatique

Tout ce matériel est consommateur d’énergie à toutes les étapes de son cycle de vie. Ces objets high-tech demandent de nombreuses ressources (parfois rares) et sont souvent fabriqués dans des pays peu respectueux des droits humains. Certains d’entre eux ne disposent pas de programme de recyclage et sont sujet à l’obsolescence programmée.

Réduire son impact : Rappel de bonnes pratiques
  • Éteindre ses appareils électriques le soir (ordinateur, box internet…)
  • Garder ses appareils le plus longtemps possible
  • Acheter des objets de seconde main et/ou éco-conçus
  • Réparer plutôt que jeter
  • Identifier ses besoins réels avant d’acheter

Allez + loin : Green IT 
La revue dessinée sur l’impact du numérique

Comme une « Impression »…

 

Même plusieurs fois recyclé, votre papier deviendra un déchet. Il vous faut analyser précisément le besoin de votre impression. Selon l’ADEME, si le temps de lecture du document n’excède pas 2 à 3 minutes par page, la lecture à l’écran est celle qui a le moins d’impact sur l’environnement. Si vous la jugez vraiment nécessaire, suivez les point ci-dessous :

Choix du papier :

L’industrie papétière compte parmi les 5 activités économiques consommant le plus d’énergie au niveau mondial (energie, pollution de l’eau, de l’air…). Vérifiez la présence d’un éco-label pour du papier recyclé. Pour du papier vierge, assurez vous qu’il provienne de forêts gérées durablement. Le papier recyclé demande environ 2 fois moins d’énergie pour être fabriqué que le papier en fibre de bois

Choix de la mise en page :

Optimisez la mise en page, aérez votre contenu pour garder sa lisibilité mais évitez les pages trop vide et les applats de couleur trop important. Pensez sobriété ? La meilleure économie d’encre est celle que l’on utilise pas. Imprimez vos documents en noir et blanc, recto-verso et 2 pages par feuille.

Evaluez le bon nombre de tirage :

Attention au gaspillage! Veillez à ce que votre document ne contienne pas trop de données périssables. Adaptez vos choix à la durée de vie du projet imprimé. Par exemple sur une plaquette commerciale, évitez d’inscrire des données pouvant devenir obsolètes et préférez l’ajout d’un lien vers votre site internet actualisé régulièrement.

Si vous décidez de passer par un imprimeur, choisissez le label imprim’vert et n’hésitez à discuter avec lui du format du document afin de réduire les chutes de papier.

Communication responsable: définition

Communiquer, du verbe latin communicare, désigne le fait de rendre commun, de partager, d’entrer en relation avec quelqu’un. L’idée de base est donc de transmettre une information et qu’elle soit bien comprise par l’interlocuteur. La communication, liée à l’action de communiquer est devenue aujourd’hui un ensemble de moyens et de techniques pour diffuser un message auprès d’une cible précise. Ces activités de communication se traduisent par la réalisation et la diffusion importante d’informations sur supports papier et numérique.

Communication interpersonnelle (basée sur l’échange de personne à personne):

    • Bouche à oreille

Communication de groupe (ex: publicité ciblée):

    • Carte de visite
    • Plaquette commerciale
    • Flyer
    • Présence sur les salons
    • Site internet / Blog
    • Réseaux sociaux
    • Mailing
    • Vidéo

Communication de masse:

  •  Publicité Radio et Télévision
L’ensemble de ces médias contribuent à un impact environnemental significatif. Aujourd’hui, le numérique est devenu un des pilliers d’une communication réussie mais va de pair avec une multitude de documents imprimés (carte de visite, plaquette commerciale, flyer…). Il faut être présent partout et sur tous les supports.Maintenant, imaginons toutes ces différentes personnes qui communiquent et à tous les déchets que leurs communications créent. L’industrie papetière compte parmi les 5 activités économiques consommant le plus d’énergie au niveau mondial. La fabrication d’une feuille de papier A4 de 80g/m² nécessite une consommation d’énergie d’environ 10 Wh soit 10 minutes d’éclairage avec une ampoule de 60 watts. Un tonne de papier nécessite 2 à 5 MWh (source: ADEME). En ce qui concerne la communication numérique, si on met bout à bout l’energie nécessaire à l’utilisation de tous les appareils électroniques (ordinateurs, smartphones, datacenters, routeurs, etc.) qui interviennent entre le communicant et sa cible, le contenu dit dématérialisé ne l’est pas autant qu’il n’y paraît. Soyons clair, le zéro impact n’existe pas et celui de la communication peut être énorme s’il n’est pas pris en considération.Adopter une communication éco-responsable c’est communiquer efficacement tout en réduisant son impact sur l’environnement. Eco-communiquer c’est prendre conscience de son impact , sensibiliser les communicants et mettre en place des actions qui prennent en compte l’environnement dès la conception de la stratégie.Beaucoup de pratiques relèvent du bon sens. Aujourd’hui, on multiplie les supports et les outils de communication. Le choix du support est fondamental. Quels sont vos besoins rééls? Avez-vous bien ciblé les personnes à qui vous voulez transmettre votre message? Quel est le média le plus approprié pour les atteindre?Après avoir répondu à ces questions et décidé des médias que vous allez utiliser, vous en faites l’Analyse du Cycle de Vie (ACV) en étudiant la consommation d’energie à la conception, durant l’utilisation du produit, et à sa fin de vie (recyclage, déchets…). Ensuite, vous élaborez des solutions pour réduire les impacts environnementaux de chaque phase. Il s’agit d’appliquer l’ »éco-conception » qui prend en compte l’environnement dès la conception à vos outils de communications et de s’inscrire dans une démarche d’amélioration continue.